James Ensor et Léon Spilliaert. Deux grands maîtres d’Ostende
Ostende et James Ensor sont indissociablement liés. James Ensor aimait Ostende : la ville était sa muse et sa source d’inspiration. Il aimait la ville et ses nombreux habitants, l’impétueuse mer du Nord, le carnaval qui chaque année colorait les rues… Le peintre Léon Spilliaert, de vingt ans son cadet, a lui aussi conjugué son nom avec la Reine des Plages. Ses pérégrinations nocturnes à travers la ville et ses longues balades le long de la plage lui ont valu ses plus belles œuvres : sombres et mystérieuses ! Bien qu’artistes très différents, les noms d’Ensor et Spilliaert sont souvent cités d’un trait.
Dans Deux grands maîtres d’Ostende, le musée tient avant tout à faire parler leurs pièces maîtresses. Derrière chaque œuvre d’art, derrière chaque document d’archive se cache une myriade de petites et grandes histoires dont le juge Eugène Demolder, Edgar Allan Poe, le docteur en science Ernest Rousseau, schimmeldeskundige Mariette Hannon-Rousseau, l’ artiste Willy Finch, l’ écrivain et critique d’art Emile Verhaeren,le poète et le directeur du « Kursaal » (le casino) Henri Vandeputte, le mécène et amateur de musique Emma Lambotte, l’ éditeur bruxellois Edmond Deman, le promoteur d’art et galeriste Paul-Gustave Van Hecke, le critique d’art et artiste Théodore Hannon, le philosophe Walter Benjamin, Stefan Zweig, le compositeur Richard Wagner, l’ écrivain Honoré de Balzac, Alfred Jarry et le cinéaste Henri Storck sont les protagonistes. Ils nous transportent dans l’Ostende d’alors, qui se reflète dans l’Ostende d’aujourd’hui.